Taille du Pénis: Votre Phytothérapeute répond à vos inquiétudes!
Par le Pr. Serigne Samba Ndiaye
Enseignant Chercheur Phytothérapeute
Libellé des Questions / Réponses
Bonjour Professeur, je constate qu’il y a beaucoup de spéculations sur la taille du pénis. Certains pensent être moins servis que d’autres. Pouvez-vous nous expliquer un peu.
Bonjour. Il faut tout d’abord noter que proportionnellement à la taille corporelle, le pénis humain est parmi les plus grands de tous les primates.
La taille moyenne du pénis humain est de plus ou moins 15 centimètres lors d’érection totale, mais cette taille connaît de très importantes variations entre les hommes : il peut mesurer moins de 8 centimètres (qualifié de micro-pénis) ou atteindre plus de 25 centimètres sans qu’aucune de ces deux situations soit anormale. À ce titre, les études portant sur la taille du pénis sont toujours un peu sujettes à discussion. Ce sont des informations à prendre avec circonspection ; en particulier les données ethniques qui confèrent à certains groupes humains un pénis très grand (Africains, par exemple) et à d’autres un petit pénis (Asiatiques). Une chose est certaine : la question de la taille est souvent une difficulté pour les hommes qui se situent au dessous de cette fameuse moyenne, au point de compromettre parfois leur sexualité.
La taille du pénis au repos (flacide) est très variable (4 centimètres à 12 centimètres) et ne permet pas de préjuger de la taille du pénis en érection. Ici aussi, le syndrome des vestiaires complexe certains hommes. De plus, le stress et le froid sont des facteurs de rétractation du pénis.
Enfin notons que chez un même homme, la taille du pénis au repos est très variable, elle change selon la température du lieu ou l’état émotionnel. Même hors excitation, le stress, l’anxiété, l’effort, ont tendance à faire varier le volume des corps érectiles, lequel est aussi très variable d’un homme à l’autre. Et la taille du pénis au repos n’a aucune relation avec sa taille en érection.
Bonjour Docteur, moi j’ai un pénis courbe et cela me fait de la peine. Pouvez-vous m’expliquer un peu ?
Bonjour et bien sûre. Il est normal et fréquent qu’un pénis en érection ne pointe pas directement en avant, bien que le pénis soit tout droit.
Une grande variété d’angles entre le pénis érigé et le corps est possible ; il peut être presque vertical ou horizontal, ou pendre, même, sans pour cela être flasque. Tout dépend de la tension du ligament suspenseur et de l’âge du sujet : le vieillissement des tissus érectiles tend à diminuer la verticalité du pénis lorsqu’il est en érection.
Le gland peut se présenter sous différentes formes, être plus ou moins large que le tube et présenter des spécificités congénitales chez certains individus comme l’hypospadias (méat urinaire mal positionné) ou une couronne perlée.
Bonjour Professeur, moi j’ai des douleurs pendant la pénétration et je sens des nodules à l’intérieur de mon pénis. Avez-vous une explication à cela ?
Bonjour mon cher. Les causes peuvent être multiples. On peut penser à une infection sexuelle. La maladie de Peyronie n’est pas à écarter. Dans pareil cas, un ou plusieurs nodules fibreux croissent à l’intérieur du pénis, provoquant une douleur lors de l’érection ou du coït et une angulation de la verge.
En outre, on peut avoir le cas de la compression du nerf pudental qui se caractérise par une douleur en position assise et par une perte de sensation au pénis (ou au clitoris) et une absence d’orgasme. Le nerf pudendal peut être endommagé par des selles de bicyclette longues et dures et par des accidents. Dans certains cas, la fracture du pénis peut survenir si le pénis en érection est plié excessivement. Un son de craquement ou d’éclatement peut s’entendre, et une douleur immédiate y est ordinairement associée. Il faut chercher une aide médicale immédiate, par laquelle on peut normalement éviter des effets persistants.
Enfin, le diabète peut entraîner la neuropathie périphérique, qui peut causer un fourmillement au pénis et réduire ou éliminer sa sensibilité. Les sensations réduites peuvent causer des blessures chez les deux partenaires lors du coït, et leur absence peut rendre impossible le plaisir sexuel par stimulation du pénis. Puisque ces problèmes sont causés par des dégâts permanents aux nerfs, la prévention par des soins adéquats du diabète constitue le traitement primaire. Une récupération limitée peut arriver avec le traitement du diabète.
Bonjour Docteur, peut-on allonger la taille d’un pénis ?
Bonjour. J’ai vu que beaucoup de site proposent des méthodes miracles pour allonger le pénis. Ces méthodes se résument bien souvent en des exercices d’étirement qui peuvent engendrer des lésions, marques, blessures internes. Précisons au passage que la verge n’est pas un muscle et ce n’est pas en tirant dessus que vous en augmenterez la longueur.
D’autres sites ne se basent pas sur les étirements mais proposent des appareils qui, portés plusieurs heures par jour, sont censés étirer la verge, avec une floppée de chiffres à l’appui. Aucune preuve d’efficacité non plus !
Le vacuum est un genre de pompe à penis (parfois recommandée par les sexologues pour créer des érections) et vendues sur internet et dans les sexshops. Aucune étude n’a validé son efficacité dans l’agrandissement durable de la verge. En effet la verge est élastique : on tire dessus… elle se remet en place !
La seule manière d’agrandir le pénis reste la chirurgie qui a beaucoup progressé en la matière, mais une fois encore, pas de miracle à attendre.
Bonjour Professeur, Qu’est ce que la dysmorphophobie du pénis ?
Bonjour. Cette pathologie psychique n’a rien à voir avec la taille réelle du pénis. Les hommes qui en souffrent possèdent des pénis tout à fait normaux. Et il existe des hommes en bonne santé psychique, dont le pénis est plutôt petit, et que cela ne dérange absolument pas. La peur d’avoir un petit pénis peut se transformer en maladie, et représente ainsi 10% des dysmorphphobies. Il ne s’agit alors pas d’une légère angoisse de performance, mais d’un trouble psychique parfois grave aux conséquences importantes.
Bonjour Professeur, il me semble que l’inquiétude concerne uniquement la taille du pénis au repos.
Bonjour, tu as parfaitement raison. Ce qui semble étonnant aux hommes et aux femmes qui voient cela de l’extérieur, c’est que ces hommes complexés n’ont pas d’inquiétude liée à leur sexualité. La taille de leur pénis en érection ne leur pose pas de problème, seulement celle de leur sexe au repos. Cela peut paraître étrange, puisque c’est surtout lors d’un rapport sexuel qu’un pénis véritablement très petit pourrait se révéler gênant. Et les symptômes, à part ce complexe, peuvent être très handicapants. Tout d’abord, ce complexe est caché, car il est extrêmement difficile pour un homme de se confier. Il ne trouve donc pas de réassurance, qui d’ailleurs serait totalement inefficace. Il est persuadé d’avoir un pénis anormalement petit, et personne ne le fait changer d’avis, même un médecin.
Pour ne pas être confronté à ce complexe, ces hommes évitent le vestiaire, la piscine ou toute activité présentant un risque de se dévêtir en public. Ils peuvent se replier sur eux-mêmes, car certains de ces hommes peuvent aussi être complexés tout habillés, pensant que tout le monde devine, au travers de leurs habits, qu’ils ont unpetit pénis……
Quand ces hommes osent consulter un médecin, c’est toujours pour demander une intervention chirurgicale visant à allonger leur sexe. Or cette opération existe et consiste à couper partiellement un ligament qui attache le pénis au pubis. Ils y gagnent un à 2 cm au repos, pas plus. Si l’opération est effectuée, elle ne suffit jamais car ils conservent leurs angoisses de petit pénis. Ces hommes sont aussi clients de toutes sortes d’arnaques (appareils visant à étirer le pénis, méthodes ou crèmes variées…).
L’idéal serait donc que les urologues consultés détectent cette maladie psychique pour ne pas intervenir chirurgicalement en vain. Ce n’est pas toujours simple.